La forêt mosaïque
A chaque début d’année la forêt mosaïque s’agrandit. Une nouvelle série accompagnée de sa technique voit le jour, de nouvelles espèces d’arbres se mettent à pousser.
Pour composer votre forêt vous pourrez choisir un gaufrage, des techniques mixtes en taille douce et taille d’épargne, du carborundum, des eaux fortes et des aquatintes.
Ces arbres sont vendus à l’unité ou en compositions :
- Arbre unitaire
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Avec passe partout blanc 14x18 cm ou 21x27 cm : 35 €
Les séries les plus anciennes ne sont pas forcément disponibles sur l’ensemble des arbres de la série. Me contacter pour tous renseignements.
- Composition d’arbres
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Composition par 2, encadrée d’un passe partout blanc de 30x40 : 70 €
série L’arbre et son oiseau, disponible sur commande -
Composition par 3, encadrée d’un passe partout blanc de 50x50 : 100 €
série L’arbre et son oiseau, 2 disponibles -
Composition par 5, encadrée d’un passe partout blanc de 30x70, 170 €
série Arbre et son oiseau, 2 disponibles
série Quelque part ailleurs, 1 disponible
série Bon vent, 1 disponible
série série Arbre à main, la forêt, couleurs variables, 2 disponibles
série Arbre à la sève enchantée, disponible sur commande -
Composition par 20, encadré d’un passe partout noir de 60x80, 450 €
série Arbre à la sève enchantée, Reforestation, disponible sur commande
Les prix s'entendent hors frais d'envoi.
Gravure

























Le procédé de l’eau forte se pratique sur une plaque de métal qui peut être indifféremment du cuivre, du fer, du laiton du zinc ou de l’acier. La plaque doit être parfaitement dégraissée.
On applique alors sur la plaque une mince couche de vernis au pinceau ou au tampon qui durcit et se tend au séchage.
Le graveur trace avec un outil pointu son dessin dans cette couche protectrice et fait apparaître à nu le métal.
Le dos de la plaque et son épaisseur sont protégés avant de tremper dans une solution acide qui mordra uniquement les parties du métal qui ont été mises à nu et non pas celles protégées par le vernis. La morsure du trait dépendra de la nature plus ou moins active du bain d’acide et du temps de plonge de la plaque dans le bain.
Puis le vernis protecteur sera retiré et la plaque à nouveau nettoyée.
L’étape d’encrage sera faite de manière à ce que l’encre pénètre bien dans le creux du trait laissé sur la plaque. L’étape suivante d’essuyage de la plaque par la paume de la main est une étape délicate et laisse les parties non mordues sans encre.
La plaque sera alors prête à être imprimée pour faire apparaître en noir ou en couleur les traits du dessin.L'eau forte
L’aquatinte est un procédé de morsure attaquant la plaque de métal par l’acide sans toutefois recourir à un outil. Elle permet de transposer des nuances de gris.
Elle recourt à la dépose d’un grain, généralement de la colophane, qui est déposé en poussières plus ou moins fine et en quantité variable sur une plaque de cuivre préalablement poncée et décapée. Cette opération est réalisée à l’intérieur d’une boîte à grains qui soulève la poudre par ventilation avant qu’elle retombe sur la plaque. Puis la plaque est légèrement chauffée pour que les particules fondent et adhèrent au support.
Par la suite la plaque est plongée dans une solution acide. Les vides qui séparent les grains entre eux sont alors mordus par l’acide sur la plaque. La nature du grain et la durée de la plongée dans la solution acide sont déterminants pour obtenir la valeur de gris recherchée.L’opération de « boîte à grains » et de trempage dans le bain d’acide, perchlorure de fer par exemple, est recommencée pour chaque valeur de gris recherchée, du plus clair au plus sombre.
Chaque nouvelle opération nécessite une protection au vernis des zones à ne plus soumettre à la solution acide.
Cette technique permet d’obtenir des aplats de couleur nuancés et homogènes.
Aquatinte
Avec cette technique la plaque n’est pas creusée, incisée ou gravée, elle n’est qu’un support sur lequel on collera toutes sortes de matières qui une fois encrées s’imprimeront sur le papier par le procédé de l’impression en taille douce. Si la collagraphie fait partie de la famille des estampes, on ne peut donc pas à proprement parler de gravure.
La méthode consiste aussi à coller une texture granuleuse qui retiendra l’encre comme le ferait l’aquatinte mais en relief sur une plaque de PVC ou un carton. Cette texture granuleuse est obtenue avec des grains de carborundum (silice). La dimension variable des grains permet d’obtenir des valeurs de gris différents. La colle blanche permet de servir de liant au carborundum.
Le dessin est réalisé avec la colle sur le support puis le carborundum est saupoudré sur la colle encore fraiche. L’excédent de carborundum est retiré seulement après séchage.
Les différences de gris à l’encrage seront données par la texture vierge du support lui-même, le dessin à la colle qui n’a pas reçu de carborundum, le dessin à la colle qui a reçu du carborundum avec diverses dimensions de grains.
Cette méthode permet une forte densité d’encrage et d’obtenir des tons vifs et soutenus. Cette technique permet des gaufrages c’est à dire une forme de sculpture sur papier après un passage sous les rouleaux de la presse en ayant veillé à bien humidifier le papier. L’essuyage est difficile et se fait au papier journal.
Collagraphie au carborundum et gaufrage
Le monotype fait partie de la famille des estampes, mais il s’agit d’un procédé d'impression sans gravure. Il produit un tirage unique. Ce procédé utilise un support non poreux comme du verre, du métal ou du plexiglas.
Plusieurs techniques sont possibles :
On peut faire le dessin directement à l’encre sur la plaque puis par une pression manuelle ou mécanique de la feuille de papier posée sur le support lisse obtenir un tirage unique.
On peut aussi enduire la totalité du support d’encre et déposer la feuille de papier délicatement sur le support. En exerçant une pression à certains endroits avec un outil ou les doigts, on obtient différentes valeurs de noir et on peut ainsi réaliser un dessin précis en consultant l’avancée du dessin régulièrement jusqu’à sa réalisation finale.
Avec cette technique la plaque n’est pas creusée, incisée ou gravée, elle n’est qu’un support sur lequel on collera toutes sortes de matières qui une fois encrées s’imprimeront sur le papier par le procédé de l’impression en taille douce. Si la collagraphie fait partie de la famille des estampes, on ne peut donc pas à proprement parler de gravure.
Monotype
Le graveur commence par reporter son dessin sur sa plaque de bois ou de linoleum.
Puis avec des gouges il creuse des surfaces afin de mettre en relief les traits ou les aplats qu’il veut faire apparaître. En taille d’épargne, et à l’inverse de la taille douce ou le graveur crée ses lignes par incision dans le métal, le graveur épargne son dessin.
Quand l’image est entièrement dégagée, l’encre grasse est déposée au rouleau sur les parties laissées en relief sur la matrice.
Puis la plaque de bois ou de linoleum est placée sur le plateau de la presse verticale. Une feuille est déposée sur la plaque avant de soumettre l’ensemble à la pression. L’impression peut se faire également sur une presse à rouleau ou à l’aide d’une cuillère frottée au dos de la feuille.
Bois gravé, Linogravure (gravure en taille d'épargne)